Dossier de presse : Chorégraphies Sportives Allegretto
Série : Allegretto, 2024-2025
Du 06 février au 11 avril 2025, le CPIF présente une expostion personnelle de Denis Darzacq aux Passerelles, scène de Paris – Vallée de la Marne, dans le cadre de sa programmation hors-les-murs.
Denis Darzacq présente ses dernières recherches : des assemblages numériques de fragments de corps en mouvement. Il compose ainsi des ensembles qui, bien qu’abstraits, cherchent néanmoins à suggérer le mouvement.
Dans le cadre de l’exposition, ces nouvelles propositions entrent en dialogue avec les images issues de son projet de résidence Chorégraphie sportive.
L’artiste a rencontré des sportifs et sportives de Pontault-Combault pour leur proposer de réaliser ensemble des mises en scène pour la photographie. Sans équipement ni accessoire sportif, loin des lieux d’entraînement et de compétition, les participant·es ont rejoué sur le territoire de la ville les gestes propres à leur discipline. Iels ont ainsi exécuté des chorégraphies inattendues et nouvelles, propres à révéler le mouvement des gestes et du jeu collectif. Le geste décontextualisé nous invite à découvrir des formes corporelles mystérieuses, dans des photographies réalisées sans trucage ni montage. Les corps, dans l’acmé d’un mouvement, révèlent un nouveau langage qui sublime le geste sportif.
La gestuelle sportive s’entremêle avec celle de l’artiste : cadrage, découpage, collage, agencement des formes colorées déplacent l’image aux limites de l’abstraction, dans la lignée des séries récentes de l’artiste. Ses œuvres ouvrent ainsi sur une recherche plastique autour de la couleur, de la ligne et de la forme, à rebours de l’assignation de l’image photographique à sa fonction informative ou réprésentative.
L’exposition Chorégraphie sportive allegretto a été réalisée en partenariat avec les Passerelles, scène de Paris – Vallée de la Marne, la Ville de Pontault-Combault, la région Île-de-France dans le cadre de l’Olympiade Culturelle et la DRAC Île-de-France ) ministère de la Culture dans le cadre du programme de résidences Caspule.
Texte du CPIF, Centre Photographique d’Île-de-France