Hyper 2, 2010 (sélection)

Tirage jet d’encre réalisée à partir d’un fichier numérique et tirage lambda éraillé à partir d’un négatif couleur. Edition de 8. Format: Image 70 x105 cm et 90 x 105 cm. Photo: 90 x 125 cm et 105 x 125 cm.

Hyper prolonge La Chute tout en recentrant de manière explicite le propos de l’artiste sur le consumérisme qui était en filigrane de plusieurs séries antérieures. Si l’artiste soulignait dans Casques de Thouars le pouvoir fédérateur de l’objet de consommation mais aussi ses limites, la critique est ici plus acerbe. Hyper oppose des corps en mouvement à l’espace saturé et normatif des magasins de grande distribution. Dans cet univers marchand, le saut a pleinement valeur d’acte gratuit et non conditionné. Il est un affront aux stratégies marketing qui entendent régir nos comportements. Certaines figures, nimbées d’une forme d’aura, imposent même leur gloire et diffusent une spiritualité volontairement en rupture dans ces temples de la consommation.



Hyper
picks up on La Chute while explicitly focusing the artist’s message on the consumerism which hovered in the background of several previous series. In Casques de Thouars Darzacq explored the connecting power and the limits of a consumer product; here the critique is more biting. Hyper opposes bodies in movement and the satu­rated, standardized space of mass distribution outlets. In this totally commercial setting, the body’s leap expresses the freedom and unhampered choice of its movement. It is a clear challenge to the marketing strategies which seek to control our behaviour. Some of the figures, glowing with an aura, impose glory and give off a sense of spirituality in total contrast with the temples of consumption in which they are found.